Poésie japonaise et liberté

Pour que tout le monde s'y retrouve, je vais donner quelques explications sur les formes de poésie que j'utilise dans ce blog.
Tout d'abord le plus connu : le haïku. Le haïku est l'outil d'expression de l'instant, de l'éphémère ainsi que du ressenti. Je dirais que s'il est réussi, il fait apparaître une image dans l'esprit du lecteur tout autant qu'une émotion.
Il s'agit d'un poème court de 17 pieds répartis en trois vers de 5-7-5 pieds, respectivement.

Il y a aussi le senryu, de 17 syllabes lui aussi mais réparties comme bon nous semble. Il s'agit à l'origine d'une forme satirique mais je l'emploierai en fonction de l'effet que je souhaite donner au poème. Par exemple le poème Pluie est un senryu qui n'a rien de subversif, mais j'ai profité de la liberté de disposition des vers pour accentuer le mot "flotte".

Enfin, le tanka. Il s'agit d'un haïku suivi d'un distique de 14 pieds : 2 vers de 7 pieds. A l'époque impériale, il était interdit à toute personne étrangère à la cour de composer un tanka, sous peine de mort.

Et bien sûr, je proposerai aussi des poésie libres et des petites phrases de mon invention.

Je dois dire que je tiens à la rigueur de la poésie japonaise. Loin de brider la créativité, elle pousse au choix des mots, à approfondir la pensée et la concentrer pour en tirer l'essence que l'on souhaite obtenir.
Et parfois, il faut aussi laisser aux mots la liberté d'être écrits sans retouche.
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